Lorsqu’on se destine à la course à pied, c’est souvent dans l’optique d’un défi personnel, celui de se prouver qu’on peut réaliser une performance quelconque. Et, en termes de performance, ne voyez pas obligatoirement la conquête de la fuite du temps ou l’accumulation de la distance. Il y a performance lorsqu’on dépasse déjà les possibilités que l’on s’octroyait au départ. Et là encore les possibilités sont de tous ordres : vitesse et durée bien entendu, la santé, l'âge, le sexe mais aussi l’obtention du bonheur dans l’effort en solitaire ou en équipe, la réussite de son objectif au regard ou non de ceux que l’on côtoie…

Et puis il y a le choix du type de course à pied que l’on effectue.

-         la course rapide ou lente

-         la course avec obstacles

-         la course selon une durée ou une distance

-         la course solitaire, en relais ou collective

-         la course sur piste, sur route ou en nature

Un engouement récent transfert les adeptes de la course sur route vers les sentiers.

Ce détour par la nature n’est certainement pas anodin à l’époque où nous vivons. Le retour sur soi en harmonie avec ce qui nous entoure. Prendre le temps (même en pleine vitesse) de profiter de l’origine de la vie : l’espace naturel dénudé des constructions humaines. Profiter justement de l’espace illimité. Découvrir ou redécouvrir la richesse et la diversité de notre monde : diversité animale, végétale, minérale, géologique, géographique, éco systémique…

Retrouver la pleine possession de ses sens dans cet environnement si généreux. Ecouter ce qui nous entoure, toucher la rugosité du parcours, sentir les essences florales et humifères, observer la plasticité du paysage, ses couleurs, ses reliefs, gouter lorsque l’on peut ce que nous offre si simplement l’environnement. Et plus que ça, s’émouvoir des modifications du paysage à travers les saisons, les horaires, les latitudes…

Nous rentrons là dans une réelle démarche écologique, celle qui consiste à retrouver les espaces naturels pour s’y imprégner, pour les valoriser et les préserver. Faire corps avec eux.

Mais cette démarche aussi naturelle soit-elle n’est pas aussi simple. Elle est globale et holistique. Là est un autre débat.

Parcourir la nature comporte des bonheurs mais aussi des pièges qu’il faut savoir déjouer. On se retrouve seul loin de tout (en tout cas de toutes traces humaines). Il faut savoir s’alimenter, régler sa course en fonction du terrain, comprendre les alentours pour au mieux les dépasser, connaître l’équipement nécessaire et pertinent à chaque situation. Ce n’est pas simple et cela s’apprend avec notre propre expérience mais aussi celle des autres.

C’est pourquoi il est important d’échanger, de s’organiser entre connaissances ou en s’en faisant. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice (et non un parpaing) : les débutants avec leur fougue, les initiés avec leur expertise, les… Dans un autre jargon, on mutualise.

Et cette nouvelle pratique n’est pas incompatible avec les autres types de course… en tout cas elle ne doit pas obligatoirement s’en séparer.

Rendez-vous donc pour une réunion autour du trail le mercredi 12 janvier à 19h30 au stade. Organisation de l’année, prise de contact, échange technique, entrainement, matériel… dans le respect d’une vie de club, d’un club ouvert sur l’extérieur.

Pour préparer la réunion voir chronique n°5 : ici

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