Longues ou courtes, simples ou complexes, ces images, toutes tirées du réel, toutes en lien avec la même réalité, celle d’un club qui vit au rythme des saisons et des activités, avec ces différents acteurs, sportifs d’abord mais pas seulement, dirigeants, bénévoles de l’encadrement, juges et entraineurs sans omettre la plupart du temps l’essentielle personne qui prête son œil extérieur.

Car n’en doutons pas, un seul acteur peut se targuer de connaitre la suite de l’événement fixé, seul un acteur peut témoigner aussi de l’événement antérieur. L’image fixe un instant ; nous ne pouvons que constater puis interpréter nos yeux pour témoin, les éléments dissimulés comme indices, nos sentiments pour l’imaginaire. Nous ne pouvons que proposer un point de vue qui, n’en doutons pas, sans conteste d’ailleurs, est contestable. Car la photo, fruit de la réalité n’en n’est pas moins qu’un instant déformant et déformé. L’expression, le geste, l’action sont-ils alors le résultat fiable d’un déroulé antérieur ? Ne sont-ils que des idiosyncrasies, ou ne sont-ils qu’une  aberration temporaire… à moins qu’ils ne soient qu’une mise en scène ?

C’est l’image du temps qui vit, celui de la vie, du corps qui se meut et s’émeut, de l’espace rétracté, des limites définies mais pourtant infinies. C’est l’histoire à fleur de peau d’un acteur consentant ou presque qui, peut-être malgré lui, accepte qu’on lui retire un moment d’intimité. C’est l’histoire imaginée d’un moment ténu ne tenant qu’à un clic, celui qui déforme, celui qui transfigure et sans aucun doute ces deux conjugués. C’est donc l’histoire d’un moment comme nous en vivons tous parce qu’inévitablement, celui que nous passons avec les autres commence et s’arrête comme le propose une image.

Merci à tous les personnages qui de près ou de loin, volontairement ou pas, contribueront à nous raconter des histoires à travers ces moments heureux, ces moments sensibles ou nostalgiques, ces moments solitaires ou collectifs, ceux de l’effort puis du réconfort, ceux qui font sens, ceux dont nous avons besoin, tous et pas seulement les petits… sinon… que serait la vie !