Une photo en dit long mais peut-être pas assez.

Une photo dévoile les secrets à moins qu’elle ne les déforme ou ne les transfigure.

Cet article fait suite à une première partie publiée le 15 janvier 2017.

Revenons maintenant sur la première phrase de l’article précédent et installons-nous sur la photo du dessus.

Oui sans doute quelques secondes plus tôt avant que le doigt n’agisse. Une image tronquée ne montrant finalement qu’un élément du décor, rendant le coureur face à ses responsabilités, seul, le rendant aussi actif au moyen ultime de faire filer le décor. L’image n’est finalement pas neutre, l’amour du photographe magnifiant l’acteur ! En tout cas et du moins, cherchant à garder une trace indélébile de sa présence au cross de dimanche de janvier 2017.

Mais la photographe s’est même fait surprendre.

Comme par esprit de substitution (voir Histoire d’Image du 22 et 23 octobre 2013 « Le chat qui se mord la queue ») ce deuxième photographe placé en retrait s’était lui-même fait surprendre en plein flagrant délit mais de face à l’époque !

Il a ici saisi sa chance pour montrer toute la subjectivité de la personne à l’origine de l’image.

La photo ainsi proposée montre alors Stéphan dans l’appareil (je n’ai pas dit dans son simple appareil !) de Mylène son épouse, avec un décor tout autre que celui qui nous avait inspiré sur la première photo.

Stéphan n’est en réalité pas seul ne serait-ce, et cela est un truisme, que par la présence des spectateurs-photographes mais aussi d’autres coureurs à proximité.

Fabrice Gicquel nous réserve comme à son habitude des surprises et là, Mylène s’est fait surprendre et ne sait sans doute pas que son image est à tout jamais inscrite dans le boitier numérique de l’auteur de cette seconde photo.

Cet article a pour vocation de mettre en abîme les photos comme un troisième révélateur de la réalité proposée. Réalité évidente à moins que ce ne soit qu’une imagination parfaite de celle-ci.

Les boites noires recèlent de nombreux secrets insoupçonnés… A moins qu’elles ne les révèlent !

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