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Où le mouvement contribue à la construction corporelle.
Nul doute, pratiquer une activité physique, et qui plus est sportive, contribue à l’élaboration du corps, le nôtre en l’occurrence.
Agir sur le milieu, bouger, éprouver, se faire mal, ressentir, c’est le mouvement corporel qui le permet. L’inertie annihile les sens ; le mouvement les modifie, les structure, les amplifie. Le corps se remet à exister en dépit et aux dépends de l’effort premier. Il permet de redécouvrir nos différents appareils : respiratoires, locomoteurs, digestifs même, nerveux… Le mouvement nous rend conscient de notre enveloppe charnelle, celle qui fait qu’on existe à un endroit, à un moment. Le mouvement et je dirais même les mouvements font que nous habitons notre corps dans tous ces aspects et plus nous diversifions notre pratique plus nous ressentons notre corps.
Courir, sauter, voler, pousser, lancer, retomber, bondir, se plier, se déplier et j’en oublie pour l’athlétisme ; toutes ses actions entrainent inévitablement une connaissance plus approfondie de notre enveloppe charnelle, tendineuse et osseuse pour la seule raison que nous sollicitons les différentes parties de notre anatomie.
Endurance, souplesse, force, détente, coordination, équilibre, vitesse sont les habiletés qui développent notre sensibilité à l’environnement de notre être. Le mouvement est essentiel pour découvrir le versant visuel de nous même.
Où le mouvement contribue à l’épanouissement émotionnel.
Nul doute encore, pratiquer une activité physique, et qui plus est sportive, contribue à l’épanouissement des émotions, les nôtres en l’occurrence.
Gagner, perdre, souffrir, se faire mal, réussir, essayer simplement, des actions sources de résultats sur la construction de notre conscience émotionnelle.
Reconnaître des émotions, les maitriser, les dépasser, ne pas les éviter, aller même plus loin en analysant celles des partenaires ou des adversaires, se projeter dans l’avenir, c’est la pratique sportive qui le permet.
Se confronter aux autres et à soi même, l’athlétisme le permet.
Etre encouragé, avoir confiance, être découragé font partie de l’activité.
Tristesse, joie, colère, déception, envie, ce n’est que l’action qui nous les délivre. En ne faisant rien, comment accéder à cela ? Et la découverte de ces différentes émotions nous fait exister dans un monde concret et abstrait à la fois.
J’éprouve donc je vis. Je ressens dans mon cœur par mon corps, par le mouvement que j’ordonne et coordonne, les différents aspects émotionnels qui me construisent dans mon être.
Où le mouvement contribue à la structuration intellectuelle.
Il n’est pas encore de notoriété publique que pratiquer une activité physique, et qui plus est sportive, contribue à la structuration du cerveau, le nôtre en l’occurrence.
Dans le ventre de sa mère, l’enfant bouge et se construit. Il explore l’espace, explore son corps. Les premiers jours, semaines, mois, l’exploration est corporelle. Le mouvement est essentiel. L’enfant se construit en relation au monde, à l’environnement, à son corps. Né, il explore encore, apprend qu’il est lui-même, apprend à se déplacer dès que sa maturité est suffisante. Il se déplace, déplace les objets ; il bouge. Le mouvement contribue alors à la construction des connexions cérébrales notamment entre le cerveau gauche et le droit. Le mouvement va donc contribuer à la structuration du cerveau et par voie de conséquence à ces compétences intellectuelles. Le mouvement lui permet entre autre, l’accès à la parole, l’accès à la réflexion. Mais il s’agit d’un mouvement diversifié et organisé, un mouvement qui prend en compte la relation sensoriel au corps et à l’environnement, ce mouvement qui utilise l’être et le construit par retour.
Par la suite, pour nous même, le mouvement ou l’action sportive va permettre de clarifier les questionnements d’une part par le dégagement du surplus de tension nerveuse (effet cathartique) mais d’autre part par un mécanisme de fluidification des connexions grâce à une meilleure circulation sanguine dont le cerveau est le premier récepteur. Le mouvement régulier contribue à une amélioration de la capillarité et à la construction de nouveaux neurones.
Ainsi, je bouge donc je pense pourrait être une maxime. Qui n’a jamais résolu un problème pendant son footing ? Le mouvement permet donc une réflexion amplifiée a posteriori et/ou in situ. Et pourquoi aujourd’hui le mouvement est la base de la thérapie des personnes atteintes de démence sénile si ce n’est qu’il est accepté de façon assez unanime que celui-ci est un précieux remède et par ailleurs peu couteux.
Le mouvement organisé qui plus est, va structurer et restructurer le cerveau. Accomplir des gestes selon une rigueur précise, restituer ce même mouvement dans des situations diverses tant émotionnelles que physiques, c’est utiliser l’intelligence des sensations, l’intelligence de l’action, une intelligence pragmatique. Savoir fonctionner ainsi contribue à l’ordonnancement intellectuel ; savoir ordonner son corps forme notre intellect.
Mais ce n’est que le mouvement ordonné et varié qui peut engendrer une meilleure structuration de l’esprit rationnel. L’athlétisme, par sa diversité d’activités et de mouvements, peut contribuer fortement à cette construction.
Pour que le mouvement contribue à la formation de l’être.
Là où notre société n’a d’yeux que pour la réflexion, l’analyse, « l’intelligence », il est intéressant et utile d’y apposer le corps, l’action et le mouvement. Car l’intellect n’est pas un tout. Il s’épanouit dans sa relation au corps et le corps ne se découvre que pas le truchement du mouvement. L’intelligence du corps, l’intelligence émotionnelle et l’intelligence dans son acception des plus classiques en relation à la réflexion théorique forment un être complet qui est bien dans son être.
Car considérer l’être humain, ce n’est pas opposer le corps et l’esprit, c’est associer ces deux « entités ». L’une ne va pas sans l’autre et je dirais même plus, chacune d’elles se sert de l’autre pour exister.
Un être complet est un être qui s’épanouit dans un environnement avec l’environnement. La meilleure manière d’y accéder c’est l’action et pas d’action sans mouvement, et pas de cerveau sans bouger…
Alors que nous reste-t-il à faire ? S’atteler à l’athlé ! Résister à l’inertie.
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Baby-Athlé :
Baby Athlé 4-6 ans (moyenne et grande section maternelle - Enfants nés en 2019, 2020 et 2021) :
Mardi : 17h45-18h45 au stade d’athlétisme Hector Rolland près de la piscine et palais des sports (salle de lutte), l’hiver.
Intervenants Baptiste Farvacque et Fabrice Gicquel
Reprise des entraînements à partir du mardi 3 septembre
École d’athlétisme :
CP-CM1 6-10 ans en course/saut/lancer (Enfants nés de 2014 à 2018) :
Mercredi : le matin 10h00-11h30 au champ Daillant à Yzeure.
L’après-midi 14h00-15h30 ou 15h30-17h00 sur le stade de Moulins, toute l’année.
Samedi : 09h30-11h00 au stade de Moulins
Intervenants Baptiste Farvacque, Arnaud Combet et Jimmy Quiret
Reprise des entraînements à partir du mercredi 4 septembre
- Sauts :
Longueur et Triple Saut pour les troisièmes et plus (Nés en 2010 et avant) au stade de Moulins :
Lundi : 17h45-19h30
Jeudi : 17h45-19h30
Intervenant Laurent Trompat
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Perche au stade de Moulins et l’hiver au gymnase des Champins :
Lundi : 17h30-19h15
Jeudi : 17h30-19h15
Intervenant Patrick Bernard
Reprise des entraînements à partir du jeudi 5 septembre
CM2 avec plusieurs années de pratique, Benjamins/Minimes 1 11-13 pour toutes les disciplines en Course/Saut/Lancer (Nés de 2011 à 2013) :
Mardi : 17h30-19h00
Vendredi : 17h30-19h00
Stade de Moulins
Intervenants François Peigue, Baptiste Farvacque et Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du mardi 3 septembre
Sprint/Haies :
Fin de collège (3ème), Lycéens et plus (Nés en 2010 et avant)
Lundi : 17h30/19h00
Mercredi : 17h00/ 18h30
Vendredi : 17h30/ 19h00
Intervenant Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Demi-Fond :
Lundi : 18h00/20h00
Jeudi : 18h00/20h00
au stade d’athlétisme de Moulins Cadets à Seniors +
Suaps (Lycéens et plus).
Intervenant Mickaël Bellec
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Mardi : 18h/19/45
Mercredi : 18h/19h45
Vendredi : 18h/19h45
Dimanche : 10h30/12h stade ou Les Ozieres
Pour les Minimes à seniors
Intervenant Thierry Quiret
Reprise des entraînements à partir du mardi 3 septembre
Lundi : 18h00/19h30
Mercredi : 18h00/19h30
Vendredi : 18h00/ 19h30
Dimanche : 09h00 aux Ozières et 09h00 au changement d’heure d’hiver
Pour les adultes qui font des longues distances en nature.
Intervenants Jean-Pierre Daranjo, Hervé Gonthier et Mickaël Bellec
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Loisirs/Running :
Jeudi : 18h30/19h30
Stade de Moulins
Intervenant Jean-Claude Salignat
Reprise des entraînements à partir du jeudi 5 septembre
Mercredi : 18h15/19h30
Lieu à définir dans le programme du coach.
Intervenant Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du mercredi 4 septembre
Mardi : 18h30/20h00
Stade de Moulins
Jimmy Quiret
Prépa Physique et entretien pour les plus de 40 ans
Jeudi : 18h30/19h30
Au stade et l’hiver en salle à Isléa
Intervenant Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du jeudi 5 septembre
Marche Nordique :
Lundi : 14h00/16h00
Mercredi : 10h00/12h00 et 17h00/19h00.
Vendredi : 17h00/19h00.
Lieu à définir avec le coach.
Intervenant Fabienne Chalmin
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Renseignements au
06 12 23 90 44
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