Une photo en dit long mais peut-être pas assez.

Une photo dévoile les secrets à moins qu’elle ne les déforme ou ne les transfigure.

En plein effort. Moi, j’ai imaginé que c’était la fin de la course.

Les visages sont marqués, crispés par la fin de la course et la lutte pour la place car contrairement à la course sur route, ici en cross c’est plus la place qui compte. La course s’appréhende selon une autre optique…

La vitesse doit être importante notamment des deux premiers concurrents dont fait partie Bruno Maxime. Et ceci du fait qu’ils sont pris en plein effort mais surtout dans un moment aérien caractéristique des courses de vitesse ou cette phase est plus importante que la phase de contact au sol.

Et puis il y a la boue sur les jambes, sur les maillots mais aussi sur les visages fruit du labeur enduré au cours d’une épreuve harassante.

Finale du championnat de France, regardez à nouveau les dossards (conférer le texte sur la photo de Lucas).  

Où nous situons nous ? Sur un terrain herbeux donc près d’un stade ou d’un hippodrome (lieu souvent utilisé pour des cross). L’arrivée est-elle encore loin ? A en voir l’arche en arrière plan, il y a encore un bout de chemin à faire à moins que ce ne soit celle du départ !

A en observer Bruno, on peut remarquer toute sa détermination à rester au contact de son prédécesseur. Les coudes allant bien en arrière favorisant la respiration par l’ouverture de la cage thoracique et favorisant aussi un étirement des intercostaux propice à la décontraction du haut du corps. Le genou lever jusqu’au niveau du bassin, force musculaire importante encore accessible à ce moment de la course et permettant un allongement de l’enjambée nécessaire à une belle foulée, plus ou moins économique soit dit en passant. Pas de montre car elle n’est pas utile pour les raisons évoquées au-dessus.

Et un classement tout à fait honorable pour l’année de ses 40 ans (voir article sur les résultats du cross de Paray-le-Monial). Bravo, car courir en vétéran n’est pas plus facile que dans les autres catégories. Une course est une course et on la fait toujours du mieux qu’on le peut…

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