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Le weekend du 7 et 8 novembre 2009 vous faisiez quoi ?!!
Samedi 7 novembre 2009, 10h55’, je suis à Aulnat dans le Puy-de-Dôme en tenue de course, debout, je piétine à quelques mètres d’une ligne de départ d’une course à pied. A côté de moi, environ 165 personnes attendent aussi le signal de départ, ce dernier est un peu particulier, en fait c’est le début d’un compte à rebours, à quelques pas de la ligne : un compteur, mes yeux le croise et je n’ose imaginer les calculs qu’il va engendrer dans ma tête. Il est 11 heures, çà y est, c’est le départ, un départ dont l’arrivée est exactement au même endroit dans... 24 heures.
Il faut se mettre en position course lente, arrêter de se demander si on n’a rien oublier pour l’assistance, si on a vraiment ce qu’il faut en tenue de rechange, si on a bien pris les aliments qu’il faut pour les ravitaillements, si on a bien dit à ceux qui ont subit un peu la pression les jours précédents qu’on est “quand même” là parce qu’on l’a choisit, enfin, s’arrêter de se demander et se demander de ne plus s’arrêter. Avancer, puisqu’on est là pour çà : faire un tour en “circadie”, deux tours de cadran et des tours d’un circuit de 1342m.
Voilà mon second 24 heures qui commence, six ans après celui à Saint-Maixent et un bonheur absolu m’envahit comme si le temps s’arrêtait et venait se caler sur mes foulées, comme si une liberté infinie où échappant à la mort je me plongeais dans l’ivresse d’un rêve d’enfant capable de voler.
Il est 14 heures mon organisme commence à se “réveiller” encore chargé des apports glycémiques de cette dernière semaine, j’approche des trente kilomètres, j’ai presque terminé mon vingt-deuxième tour mais depuis un long moment déjà l’affichage du chronomètre n’indique plus que le temps écoulé, nous ne saurons nos kilomètres et nos places que bien plus tard dans la nuit, il y a des soucis au niveau du contrôle des tours : les puces électroniques dans nos dossards ne fonctionnent pas toujours au passage du portique, des coureurs sont embarrassés car ils ne savent pas leur moyenne de course et sur ce genre d’épreuve nombreux sont ceux qui ont des “tableaux de marche” , en ce qui me concerne je n’ai absolument rien prévu pour cette deuxième tentative, j’ai souhaité fonctionner totalement au feeling tant au niveau de l’allure que de l’alimentation et de la boisson, je fais confiance aussi à mon assistant qui connait les épreuves longues et saura me conseiller le cas échéant suivant mes ressentis.
Arriver à la
sixième heure et se dire que çà peut continuer toute la vie ainsi,
hélas ce n’est déjà plus tout à fait cela, malgré une alimentation
régulière et absorbée par petites quantités, j’ai eu quelques
difficultés gastriques qui m’ont imposé des arrêts éclairs aux
toilettes. Le froid et les averses à répétitions ont eu raison d’une
digestion déjà difficile en courant. Il est 17h04 je boucle mon
quarante quatrième tour j’ai parcouru
Je décide de m’arrêter quelques minutes pour revêtir une tenue plus chaude pour la nuit et j’en profite pour me faire masser, je crois qu’à ce moment là, déjà, je détecte une gêne au niveau externe de mon genou gauche mais bon, je ne m’inquiète pas trop, çà fait 9 heures que je cours et je totalise un peu plus dev84 kilomètres, alors les douleurs à ce stade de la course commencent, naturellement, à poindre doucement.
Ce qui me contrarie, c’est plutôt le sentiment que les heures ne s’égrènent pas vite et je me mets à calculer peu après mon centième kilomètre en 10h55’, il est presque 22 heures je m’accorde quelques minutes dans la camionnette pour manger des pâtes chaudes sous les conseils précieux de Nicolas (mon beau-frère), qui lui aussi connait bien les épreuves longues (diagonale des fous à La Réunion, vainqueur du Raid des Trolls en Norvège en 2007 etc.) mais il y a là aussi Killian, mon neveu, Nathalie et Pascal des amis de longue date et qui eux aussi ont de bonnes notions sur les efforts longs, d’ailleurs ils arrivent des 100km de la Châtaigneraie (Cantal) où Pascal a couru avec son équipe du Clermont triathlon.
Je suis dans la camionnette, je vais repartir et c’est une période de la course vraiment difficile à gérer psychologiquement : 11 heures de course, même pas la moitié, et des douleurs aux jambes, aux cervicales et à ce genou gauche de plus en plus difficile à remettre en position course. Le parcours est une boucle avec de nombreux virages, dont certains assez serrés à gauche ce qui occasionne un déséquilibre dans la position à répétition. Les tendons et les ligaments souffrent, la température est assez basse et la respiration par la bouche devient irritante : mes lèvres sont gelées et je dois me couvrir la bouche et le nez pour continuer.
23 heures
enfin la moitié : 80 tours et cent sept kilomètres au compteur. Le
compte à rebours peut alors commencer dans ma tête. Je me fixe un
premier objectif kilométrique à 150 et je vais passer un bonne partie
de la nuit à courir à un rythme au-delà de ma moyenne. Toutefois les
douleurs sont à ce moment pas plus intense à une cadence un peu plus
élevée, alors j’en profite en me disant que ce qui est parcouru vient
s’ajouter au compteur. Il est 2h42’, presque
Dimanche 8 novembre, 4 heures du matin : “ tout va bien ”, 112 tours,
Certains amis
sur le circuit, coureurs, me donnent quelques conseils importants,
notamment Daniel Terranova et Yves Chomont, vainqueur il y a un mois
auparavant des 24h de St Laurent du Pont avec
Le jour s’est
levé maintenant complètement et certains, partis se reposer dans le
gymnase la nuit, ont regagné le circuit. Un gymnase chauffé avec des
matelas pour se reposer, souvent je passe à côté et j’imagine le
bonheur de pouvoir s’y installer quelques instants mais je sais aussi
que si je rentre je ne pourrais pas en ressortir ! Il est 9 heures mon
genou me contraint à la marche depuis 2 heures, il m’est tout à fait
impossible de courir, en revanche je marche à une moyenne de 6km/h
environ mais pour combien de temps ? Cette marche rapide est assez
douloureuse et je compense sur la jambe droite, du coup de nouvelles
douleurs au niveau des hanches. Il est 9h04’ j’ai 138 tours d’affichés
soit
Il est 10h09’ j’ai avancé à une moyenne de 8,22km/h, je suis 13ème homme, 4ème sénior, j’ai 23h10’ de course dans les pattes et j’ai couru
- quand tu pleures de joie ne sèche pas tes larmes tu les voles à la douleur
- Je sais que le soleil, lui, continue sa route, il s’est couché avant moi, je l’ai attendu toute la nuit on est quitte.
Pour le moment j’entends le compte à rebours, les jambes allongées se sont raidit au point de ne plus pouvoir se plier, les secouristes pensent qu’il est préférable d’appeler les pompiers qui m’emmèneront au CHU de Clermont-Ferrand.
Là, alors que
je pense à tous mes copains de course qui se retrouvent autour de la
proclamation du palmarès, un médecin urgentiste me demande pourquoi ce
genou si enflé ? Comment lui expliquer alors que je n’en ai même pas la
force ? Je lui dit simplement et fièrement que j’ai couru
Courir 24 heures est une aventure intérieure extrême, c’est une chose dure mais extraordinaire à vivre, il ne subsiste rien de la souffrance une semaine après que des souvenirs incroyables et des émotions inénarrables.
Pour finir je veux remercier :
Olivier qui est venu de loin pour m’assister et me soutenir, ma soeur Florence et Nicolas pour l’hébergement, les pâtes magiques et leur soutien logistique, à ce propos Nicolas je sais maintenant pourquoi tu es si fort : tes gels énergétiques c’est de la dynamite !
Killian
toujours prêt à aider son oncle et pour ses massages légendaires,
Maureen et Noëlie pour leurs mots d’encouragements, elles ont su me
parler quand il fallait et se taire quand j’avais besoin d’être seul,
elles m’ont vraiment aidé moralement dans les trois derniers tours.
Serge T, qui est passé samedi soir, un athlète qui m’inspire le respect
quand je sais la quantité d’entrainement qu’il est capable d’encaisser
pour le triathlon, Philippe MSL qui était là au milieu de la nuit dans
le froid pour nous apporter un peu de chaleur par ces encouragements et
que j’aurais plaisir à retrouver à Avermes au mois de juin, Pascal et
Nathalie, des épaules rassurantes, je pourrais leur demander la lune
(d’ailleurs je crois bien que c’est eux qui me l’ont amené samedi soir
!), mon père, 71 ans il courait le marathon de Decize il y a un mois et
demi en 4h15 et les
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Baby-Athlé :
Baby Athlé 4-6 ans (moyenne et grande section maternelle - Enfants nés en 2019, 2020 et 2021) :
Mardi : 17h45-18h45 au stade d’athlétisme Hector Rolland près de la piscine et palais des sports (salle de lutte), l’hiver.
Intervenants Baptiste Farvacque et Fabrice Gicquel
Reprise des entraînements à partir du mardi 3 septembre
École d’athlétisme :
CP-CM1 6-10 ans en course/saut/lancer (Enfants nés de 2014 à 2018) :
Mercredi : le matin 10h00-11h30 au champ Daillant à Yzeure.
L’après-midi 14h00-15h30 ou 15h30-17h00 sur le stade de Moulins, toute l’année.
Samedi : 09h30-11h00 au stade de Moulins
Intervenants Baptiste Farvacque, Arnaud Combet et Jimmy Quiret
Reprise des entraînements à partir du mercredi 4 septembre
- Sauts :
Longueur et Triple Saut pour les troisièmes et plus (Nés en 2010 et avant) au stade de Moulins :
Lundi : 17h45-19h30
Jeudi : 17h45-19h30
Intervenant Laurent Trompat
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Perche au stade de Moulins et l’hiver au gymnase des Champins :
Lundi : 17h30-19h15
Jeudi : 17h30-19h15
Intervenant Patrick Bernard
Reprise des entraînements à partir du jeudi 5 septembre
CM2 avec plusieurs années de pratique, Benjamins/Minimes 1 11-13 pour toutes les disciplines en Course/Saut/Lancer (Nés de 2011 à 2013) :
Mardi : 17h30-19h00
Vendredi : 17h30-19h00
Stade de Moulins
Intervenants François Peigue, Baptiste Farvacque et Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du mardi 3 septembre
Sprint/Haies :
Fin de collège (3ème), Lycéens et plus (Nés en 2010 et avant)
Lundi : 17h30/19h00
Mercredi : 17h00/ 18h30
Vendredi : 17h30/ 19h00
Intervenant Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Demi-Fond :
Lundi : 18h00/20h00
Jeudi : 18h00/20h00
au stade d’athlétisme de Moulins Cadets à Seniors +
Suaps (Lycéens et plus).
Intervenant Mickaël Bellec
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Mardi : 18h/19/45
Mercredi : 18h/19h45
Vendredi : 18h/19h45
Dimanche : 10h30/12h stade ou Les Ozieres
Pour les Minimes à seniors
Intervenant Thierry Quiret
Reprise des entraînements à partir du mardi 3 septembre
Lundi : 18h00/19h30
Mercredi : 18h00/19h30
Vendredi : 18h00/ 19h30
Dimanche : 09h00 aux Ozières et 09h00 au changement d’heure d’hiver
Pour les adultes qui font des longues distances en nature.
Intervenants Jean-Pierre Daranjo, Hervé Gonthier et Mickaël Bellec
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Loisirs/Running :
Jeudi : 18h30/19h30
Stade de Moulins
Intervenant Jean-Claude Salignat
Reprise des entraînements à partir du jeudi 5 septembre
Mercredi : 18h15/19h30
Lieu à définir dans le programme du coach.
Intervenant Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du mercredi 4 septembre
Mardi : 18h30/20h00
Stade de Moulins
Jimmy Quiret
Prépa Physique et entretien pour les plus de 40 ans
Jeudi : 18h30/19h30
Au stade et l’hiver en salle à Isléa
Intervenant Arnaud Combet
Reprise des entraînements à partir du jeudi 5 septembre
Marche Nordique :
Lundi : 14h00/16h00
Mercredi : 10h00/12h00 et 17h00/19h00.
Vendredi : 17h00/19h00.
Lieu à définir avec le coach.
Intervenant Fabienne Chalmin
Reprise des entraînements à partir du lundi 2 septembre
Renseignements au
06 12 23 90 44
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