Ben oui, je n'ai que cette photo de Pierre-Alexandre (à Commentry).

Le départ s’est fait un peu plus tôt pour une petite fournée de coureurs dont la caractéristique était d’avoir plus de 40 ans. En effet pour Bruno, Jean-Pierre, Pierre-Alexandre, Martial, Yacine et Stéphan, leur course était à 11h30 dans la fraicheur encore matinale. Maëlle et Louison faisaient aussi partie du voyage dans ce minibus avec moi-même et pour ma part, sans la pression de la course (quoique cela m’aurait bien dit).

Après un passage à -16°C dans le Cantal, nous arrivons proche du départ où je m’occupe des dossards en me faisant passer pour Michel Claire. Impossible ! Il est connu comme le loup blanc. Je les obtiens quand même. Les gars se préparent tranquillement au chaud et retrouvent Pascal sur le parcours. Quant à moi l’appareil photo préparé la veille s’avère à mon grand désarroi, exempt de sa batterie. Oubli ! Je suis dépité, pour une fois que je pouvais capturer un maximum de coureurs…

Le départ est donné et Bruno se place immédiatement dans la tête de course où, fidèle à sa régularité, on ne le délogera pas. Rarement un athlète est aussi constant que lui et, quelque soit les courses, ses temps de référence varient peu : un vrai baromètre. Il terminera deuxième et donc vice-champion d’Auvergne derrière l’inévitable Patrice Suc. De ses autres camarades de club, c’est Pierre-Alexandre qui réussit la meilleure opération en prenant la 22^ème place.

Et sur ce parcours exigent, en relief sur une partie avec du plat sur l’autre, jalonné de relances, la difficulté étaient décuplée par la neige qui rendait les appuis fuyants (Et non, malgré le froid, elle n’était pas dure et au contraire, avait gardé toute son épaisseur qui sous le pas disparaissait « aussi sec »). Les conditions ont donc à coup sûr désavantagé les coureurs à foulées longues et aériennes dont la qualité est de se servir de la vitesse pour en produire. Ceux qui au contraire ont la foulée rasante, peut-être plus délicate et moins sèche ont pu tirer profit du milieu. Ils ont aussi su s’adapter mais cela n’est certainement pas tout… On a alors pu voir des coureurs à la « dérive », qui n’ont pas pu montrer leur potentiel ou leur forme du moment : je pense chez nous à Jean-Pierre, Martial ou Louison et encore Jérémy, ailleurs à Masha Hailé ou Florian Chaussebourg…

Pour en revenir aux vétérans, car il s’agissait d’eux, Pascal et Yacine terminent 32 et 33^ème complétant une équipe qui prend la cinquième place et ne peut se qualifier pour les interrégions. Martial arrive 40^ème, Jean-Pierre 44^ème et Stéphan, handicapé par une sciatique, 46^ème.

La course faite, dure, c’était leur tour, après la boisson chaude et la douche, habillé avec de multiples épaisseurs en prévision d’une bonne récupération, d’encourager les suivants. Car le privilège tout de même des vétérans c’est d’avoir terminé avant les autres pour mieux profiter de la suite…

Suite demain.