|
||||
Le laborieux et le chanceux
Si vous n'allez pas jusqu'au bout vous n'êtes pas du premier terme.
La méthode ou l’aisance
On ne peut que s’y résoudre lorsqu’on n’a pas la facilité du geste, lorsque qu’on n’a pas la coordination naturelle. Il ne reste que deux alternatives : arrêter ou poursuivre le travail et pour ce second cas dans une direction bien étudiée, avec une évaluation extérieur rigoureuse et judicieuse.
Lorsqu’au niveau respiratoire, la souffrance est trop immédiate, lorsqu’au niveau physiologique les muscles ne répondent plus très rapidement, on se dit qu’on aimerait bien retrouver notre jeunesse ou bien l’aisance de ceux qui, dans l’effort, ne paraissent pas souffrir. Mais il faut se le persuader, quelque soit le niveau, l’athlète souffre s’il souhaite atteindre le meilleur de son être. En valeur absolue, certains ont tout de même le privilège d’avoir de façon naturelle, une intelligence gestuelle supérieure à celle des autres. Mais cela ne doit pas leur enlever le travail répétitif et cadré nécessaire à l’acquisition gestuelle ou aux modifications physiologiques. La méthode est donc indispensable pour tout un chacun, et celle-ci permet sans aucun doute d’accéder à une certaine aisance.
Sans elle, la perd-on ? Avec elle, ne se perd-on pas dans trop de complexité ?
La structure ou l’instinct
Et puis il y a ceux qui, dans la programmation, ne se soucient pas du type de séance à effectuer peut-être parce que les qualités (en termes physiologiques) sont là sans qu’un travail spécifique soit opéré. Cela ne signifie pas qu’ils ne les sollicitent pas à un moment donné de leur entrainement mais ce dernier n’est pas structuré de façon à les mobiliser. L’entrainement est alors fait à la sensation, sans la préoccupation de l’effet qu’il produit, selon l’instinct du moment. C’est un entrainement basé sur l’écoute de son corps. Mais qui peut l’adopter hormis ceux qui ont la performance naturelle ou encore ceux qui, dans le passé, se sont confrontés à un entrainement structuré tant intégré qu’ils le retranscrivent naturellement dans leur pratique hebdomadaire (si tant est qu’on raisonne en semaine) ? Les structuralistes s’attachent à organiser leurs entrainements selon un planning précis visant à chaque fois une modification calculée des aspects nécessaires à leurs progrès.
Mais que deviendra le futur ? Peut-on se contenter de l’un au risque d’omettre les filières énergétiques voire la technique ou de l’autre au risque de se lasser du répétitif et du programmé ?
La construction ou l’utilisation
Une nuance nous amène à parler de la catégorie de personnes qui ne font qu’utiliser leurs acquis sans se préoccuper de la manière dont ceux-ci leurs sont parvenus voire sans se soucier de la manière dont le corps va réagir. L’utilisateur simple a la chance que ça marche. A contrario, il y a le constructeur pour lequel le travail permet le progrès ou ne le permet pas, permet la réussite ou non. Il se préoccupe de tous les mécanismes possibles qui lui permettront de faire mieux. Mais peut-être pour ce dernier au détriment de la spontanéité, de la simplicité, de l’angoisse. Parce que celui qui utilise ce qu’il a performe sans le stress de la réussite. Un poids essentiel et pesant lui est enlevé, et lorsqu’au niveau psychologique il n’y a pas ce facteur limitant, l’athlète n’a plus qu’à se concentrer sur le plaisir que l’action lui procure. Agir dans le plaisir engendre indubitablement de l’aisance.
Et là encore, quand d’autres facteurs limitant feront surface, ces derniers sauront-ils construire leur entrainement car à force de se laisser « porter », la connaissance théorique ne conscientise pas ? Ceux qui s’ingénient à transformer leur relation à l’action et à la performance ne risquent-ils pas de désespérer en cas d’échec ?
Pour conclure
Peut-on, en athlétisme, se contenter de nos simples capacités ? Peut-on se contenter de l’aléatoire ? Peut-on simplement se contenter d’utiliser ce que la nature nous a offert ? Peut-on aussi faire une confiance aveugle en la technicité de l’entrainement ou doit-on aussi faire confiance à nos sensations ?
La nature nous offre-t-elle d’ailleurs des capacités ou n’est-ce pas le travail qui les développe ? A moins que ce ne soit encore nos activités-actions-gestes-stimuli acquis depuis notre naissance selon le principe d’une ontogénèse bien organisée, structurée, adaptée à un individu réceptif… ?
Peu importe, de l’inné ou de l’acquis, celui qui l’emporte (s’il y en a un). Cela n’est pas le débat.
En revanche, même lorsqu’on a de la facilité à faire, lorsqu’on a la chance de cela, il est impensable de ne pas l’activer. Et ce n’est que par le travail qu’elle ne s’évanouira pas. Et puis, si la chance n’a pas été notre lot (pense-t-on), le travail peut sans doute la faire jaillir et l’aider à s’épanouir.
Il est indispensable de prendre conscience de nos atouts, de faire avec ou sans mais surtout de tout mettre de son côté pour les développer. Et les développer ne passe que par le labeur, la résistance absolue à la tâche.
Qu’on soit chanceux ou laborieux, il y a certainement une même possibilité de performance et il y a, à coup sûr, le même idéal…
Retrouver toutes les chroniques à l’adresse suivante : chroniques
Réagissez aussi : ici
N’oubliez pas de voter non plus (Colonne de droite).
16/04 | > | ||
14/04 | > | ||
12/04 | > | ||
11/04 | > | ||
09/04 | > | ||
07/04 | > | ||
06/04 | > | ||
05/04 | > | ||
04/04 | > | ||
03/04 | > | ||
01/04 | > | ||
01/04 | > | ||
30/03 | > | ||
29/03 | > | ||
28/03 | > | ||
26/03 | > | ||
25/03 | > | ||
23/03 | > | ||
22/03 | > | ||
21/03 | > |
Merci à tous nos partenaires
N'hésitez pas à leur rendre visite
Retrouvez également
nos partenaires privés, en cliquant ici et leurs actualités en cliquant là
Baby-Athlé :
Encadrement : Maxence Farvaques
Enfants nés en 2018, 2019 et 2020
le mardi de 17h30 à 18h30 au Stade Hector Rolland à Moulins ou au palais des sports cet hiver
Reprise le mardi 12 septembre 2023
Ecoles d'athlétisme :
Encadrement: Arnaud Combet et Maxence Farvaques
Enfants nés de 2013 à 2017,
le mercredi de 10h à 11h30 à Yzeure (stade du Champ Daillant),
le mercredi de 14h00 à 15h30 ou de 15h30 à 17h00 au Stade Hector Rolland à Moulins
Reprise le mercredi 13 septembre 2023
Benjamins et minimes 1 :
Encadrement : Arnaud Combet, Mickaël Gilberton et Maxence Farvaques
Nés de 2010 à 2012,
Les mardis et vendredis de 17h30 à 19h00.
Reprise le mardi 05 septembre
Minimes 2, Cadets et au delà :
Encadrement : Arnaud Combet, Laurent Trompat, Thierry Quiret, Jean-Pierre Daranjo, Franck Colomb, Jean-Claude Salignat, François Peigue et Mickaël Bellec
Nés en 2009 et avant
1/2 fond/Trail : lundi, mercredi et vendredi de 18h à 19h30 au stade Hector Rolland à Moulins. Les dimanches à 9h30 aux Ozières
Sprint/Haies : lundi de 17h30 à 19h00 (haies), mercredi de 17h00 à 18h30 et vendredi de 17h30 à 19h30
Longueur/Triple saut : lundi et jeudi 17h45/19h30
Cadets et plus et Suaps : lundi et jeudi de 18h00 à 20h00
Séance du mardi : 17h30 à 19h30 (aérobie + ...)
Parcours athlétiques (semaine 1)
Marche (semaine 2)
Lancers (semaine 3)
Hauteur (semaine 4)
Reprise :
- le mardi 22 août : 1/2 fond
- lundi 28 août : Sprint/Haies, cadets et plus et
Suaps
- lundi 04 septembre : 1/2 fond/Trail
Section loisirs running :
Encadrement: Arnaud Combet, Luc Leprince, Jean-Claude Salignat
Mardi et jeudi à 18h30 à 20h
Mercredi de 18h15 à 19h45 (non débutants)
Reprise :
- le mardi à partir du 12 septembre,
- le mercredi à partir du 13 septembre,
- le jeudi à partir du 14 septembre
Section athlé santé :
Encadrement : Arnaud Combet et Fabienne Chalmin
Marche nordique le lundi de 14h00 à 16h00, mercredi de 10h à 12h00 et de 17h00 à 19h00, vendredi de 17h00 à 19h00
Reprise :
- le mercredi à partir du 06 septembre au champ Daillant à Yzeure et le lundi à partir du 11 septembre au stade à Moulins pour la marche nordique.
- le jeudi 14 septembre 2023 pour la remise en forme.
Renseignements au
06 12 23 90 44
*******************