Chronique N°1 : une question de choix

Trois objectifs différents mais pas obligatoirement incompatibles.

On peut avoir l’idée d’un mais solliciter les autres.

On peut solliciter un autre et engendrer l’un.

Tout dépend de quel côté on se place. Tout dépend ce que l’on souhaite valoriser mais l’un peut fonctionner avec l’autre sans pour autant qu’il le submerge.

* En privilégiant le loisir, je m’adonne à la pratique de la course à pied pour m’occuper, pour passer un temps avec les personnes que j’apprécie, pour penser ne serait-ce que quelques temps à moi avant de revenir dans mes trépidantes activités professionnelles ou familiales, avant de revenir aux contraintes de la vie sociale… Je m’abandonne à l’action pour ne plus penser à rien ou pour m’aider à penser à autre chose.

* Avec la compétition je m’octroie des contraintes, des contraintes qui par leur essence m’obligent à l’effort, l’effort qui apporte quelque part une forme de plaisir par opposition avec le réconfort. L’effort ne s’appréciera que mieux si j’apprends à me connaître et à me surpasser. Par opposition à l’hédonisme, l’ascétisme peut aussi conduire au bonheur. La compétition c’est me confronter aux autres et accepter que je sois moins bon qu’eux, moins bon à certains moments mais c’est tellement bon de voir les progrès de la forme ; c’est tellement bon de se dire qu’on l’a terminée cette épreuve en donnant le maximum, en étant vidé mais prêt à recommencer parce qu’on a vu que les autres aussi étaient vidés.

* Et la santé peut tout à fait être mon premier objectif. Me sentir bien dans mon corps, sentir mon corps tout simplement, apprendre à me connaître, à relever des efforts fournis les bienfaits sur mon bien-être, se sentir décompressé, plus attentif, plus concentré, plus attentionné, plus patient, moins agressif, se sentir moins essoufflé, plus endurant ou résistant et que sais-je encore…

Loisir, compétition ou santé, l’un ne va pas sans l’autre si on apprend à s’écouter, à ne pas dépasser les limites, si on apprend à partager, si on se sent mieux pour un bien-être optimum dans la vie de tous les jours.

Et si on ne faisait pas de choix après tout…

Et si j’y allais (me bouger) pour les trois raisons… ou une autre…

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