Extrait du rapport du président, Michel CLAIRE

Elu Président à la dernière AG,  je savais que je prenais une lourde responsabilité.  Diriger  l’EAMYA n’est pas une fonction honorifique.

Nous avons trois employés, un petit budget, et le nombre de dirigeant investit se réduit.

            Pourtant le bilan du club est bon: presque 300 adhérents, une demande toujours plus forte de nos compétences, que ce soit dans les écoles, quartiers, centre de loisirs ou pour des manifestations sportives. 

            Les résultats sportifs aussi sont corrects, nous avons encore plusieurs athlètes de niveau national, une équipe seniors hommes parmi les meilleures dans toutes les championnats de France  par équipe.

             J’ai interpellé les élus sur nos difficultés, actuellement les municipalités de Moulins, Yzeure et Avermes réunies nous attribuent 19 300€ par an c’est complètement ridicule, on n’ose même pas comparer avec les sports collectifs. Notre budget général est d’environ 130 000€, soit le strict minimum pour payer les salaires, les licences et quelques déplacements.

             Actuellement il est de bon temps de rationaliser, de restructurer,  de régionaliser ; je ne me prononcerais pas sur le bien fondé de la suppression des communes, des départements, du tribunal ou de la DASS. Mais ce que je demande  c’est de la simplification et de la proximité, actuellement nous devons subir beaucoup de tracasseries entre les attributions et compétences des uns et des autres.

L’EAMYA est un club important, nous faisons envie par notre dynamisme, souvent reconnu par les instances fédérales, mais nous sommes aussi sur le fil du rasoir.

           Imaginons-nous l’agglomération sans l’EAMYA ?  Il y aurait un grand vide :  des résultats sportifs en moins bien sur, mais aussi des jeunes sans encadrement, des activités non proposées, citons :les NRE dans les écoles primaires, les animations dans les quartiers et centre  de loisirs, le soutien qu’apporte l’EAMYA aux  manifestations et organisations dans l’agglomération.

Mais nous ne devons pas tout attendre des élus; nos adhérents aussi doivent davantage s’impliquer, l’an dernier j’ai eu beaucoup de témoignage de sympathie et des promesses de soutien. Ces paroles ne se concrétisent pas ; des trois postes vacants  au Comité Directeur un seul a été pourvu : ce n’est pas concevable. Sans dirigeant, il n’y a plus de club, plus d’activités organisées, plus d’installations réservées, plus de vestiaires et douches. Bien sur nos adhérents sont capables de se mobiliser ponctuellement pour nos manifestations et c’est remarquable, mais cela ne suffit pas.

Estimant ne pas être assez secondé au Comité Directeur j’ai demandé à être remplacé à la Présidence, mais cette demande n’a trouvé aucun écho. Par respect pour nos salariés qui s’investissent complètement et aussi pour tous ceux qui attendent de l’EAMYA  je continuerais encore cette année. Mais c’est un sursis ; si rien ne change dans l’aide apporté par les municipalités et  l’investissement de nos adhérents je me retirerais.