Nicolas FIGERE et Laurent HERNU

Nicolas et Laurent n’auront pas déçu leurs supporters en terminant respectivement 11e et 5e d’une compétition où tous les meilleurs du monde étaient présents. Cela confirme aussi que l’on peut être un « grand champion » tout en restant simple, gentil et disponible comme il l’ont prouvé en discutant, dédicaçant, posant pour les photos avec les jeunes des écoles de l’agglomération qu’ils ont rencontré lors de leur visite lundi 23 juin. Un grand bravo à ces deux athlètes, mais aussi a toute l’équipe de France qui a su créer une ambiance et un engouement pour l’athlétisme durant cette fin août.

Vous trouverez ci-dessous leurs premiers commentaires après la fin de leur compétition.

Nicolas Figère (11ème de la finale du lancer du marteau, avec 74,06 m) :

"Je ne suis pas du tout déçu. Onzième, c’est bien. La performance n’est pas extraordinaire, c’est vrai. Et j’avais sans doute les moyens d’entrer dans les huit premiers, puisqu’il fallait pour cela lancer à 76,81 m. Mais je n’oublie pas qu’il y a encore deux mois, j’avais tiré un trait sur ces championnats du monde. Je m’étais blessé à ma première compétition. Je n’y croyais plus. Je n’ai donc aucun regret à avoir. En plus, l’accueil du public a été extraordinaire. Entendre son nom scandé par tout un stade, cela ne nous arrive jamais, à nous les lanceurs de marteau. Je n’oublierai jamais."

Laurent Hernu (5e du décathlon avec 8218 points) :

"Je fais un très bon 1500 mètres pour finir. Je n’ai rien lâché pendant deux jours. Je finis à la 5e place. C’est extraordinaire. Le public l’était aussi. J’ai fait une première journée correcte. La seconde était encore meilleure. Si je continue à monter en puissance, je pense que je peux réaliser de très belles choses à Talence. L’ambiance était énorme mais j’ai réussi à ne pas me précipiter. Sur chaque épreuve, j’ai pris le temps qu’il fallait pour ne pas faire de bêtises. Sur le 1500 m, je voulais absolument me taper Thomas (Dvorak) mais il a tenu bon ! Je pense avoir franchi un cap, notamment dans la préparation des grands événements. J’ai 27 ans. Il faut prendre les choses les unes après les autres, progressivement. Mais je pense déjà aux JO d’Athènes."