Voici un an, j’étais dans la salle aux Ozières pour la même Assemblée Générale. Cette année à la salle du Temps Libre à Moulins, je sais où je vais… J’ai trouvé ma voie… C’est bon ! Je sais où je me place, ce que je dois faire… Parmi les multiples activités de ce club d’athlétisme celle des chemins sera la mienne. Mais d’autres auront des sensibilités différentes. Ils préfèreront l’athlétisme sur piste avec ces différentes versions du saut aux lancers en passant par les courses ou le relais. Ils opteront pour l’athlé santé ou la remise en forme de leur condition physique ; prendront l’option de la course longue en trail ou sur route. Et puis il y aura aussi toutes les sections enfants avec leurs programmes adaptés. J’ai choisi ma voie, celle du chemin qu’il soit sinueux ou rectiligne, caillouteux, herbeux ou asphalté, solitaire ou par équipe ; c’est celui qui me guide lentement vers la connaissance du monde par la connaissance de soi. Est-ce la voix de la sagesse ? Est-ce la voix de Sophie ? Toujours est-il que la voix de la raison à dictée sa loi. La voix de Sophie a engendré la voie.

En cette assemblée générale, après les mots du président, les résultats sportifs, les bilans divers, les voix n’ont pas levé leur doigt pour des propositions diverses, les voix ont été complaisantes et anonymes quant aux demandes répétées d’aide logistique pour un bon fonctionnement de club. Sauront-elles venir en soutien plus fréquents sur l’organisation de compétitions, la recherche de partenaires indispensable pour la survie de notre association. Car un club, fort de ses 430 licenciés doit pouvoir trouver des ressources sans toujours épuiser celle des mêmes. Pour que l’EAMYA rayonne encore il lui faut des soutiens certes financiers mais aussi humains. C’est la demande du président, une demande récurrente car c’est qu’elle existe et qu’elle perdure.

Et moi, la petit Sophie, certes ma voie est trouvée et choisie mais je lui laisse encore des raccourcis et des déviations. Et si chacun s’accordait un détour sans doute alors la pérennité d’un club serait plus sereine. Tout le monde doit alors écouter la voix de la raison pour écourter la voie de l’association dans laquelle il s’éprouve et s’émeut.