Aprés des jours et des nuits dans les bus depuis Ushuaia, nous sommes arrivés à Buenos Aires. Ville sympa avec de grandes avenues, des parcs et une architecture interessante et variée mais un peu désordonnée.
Depuis le dernier message, nous avons atteint la fin deu monde en passant par le detroit de magellon et le canal de Beagle avec ses glaciers qui viennent au ras de l'eau. Somptueux avec cette navigation ou le ferry peine à passer entre les ilôts.
A Puerto Williams, on a découvert une ile avec des chemins et une nature de patagonie. Mais mes réferences sont ébranlées aprés avoir vu pleins d'orchidées et des perroquets que l'on voit sous des climats plus hospitaliers.
Dans un parc ethno-botanique, nous avions l'impression d'être dans une BD ou un film d'épouvante avec des arbres recouvert des barbes de vieux qui en soutiennent d'autres qui sont morts et enchevêtrés les uns dans les autres. Le vent fait grincer de maniére lugubre les troncs. On s'y croirait.
Ushuaia , ville touristique par excellente, l'intêret réside uniquement dans les environs.
En remontant vers Buenos Aires, nous avons visité l'ile des pingouoins à Puerto Déseado . Une des espéces à une petite crête huppée de chaque côté de la tête. Trés interessant à voir.

J'ai repris le vélo et nous parcourons la patagonie Argentine. Ma blessure cicatrise super bien sans infection grace aux bons soins de ma coéquipière, mais je dois utiliser une position particuliére de la main, ce qui me cause une douleur entre l'index et le pouce. Cela s'oublie lorsque l'on respire l'odeur des lupins qui recouvrent les talus de la région des lacs des parcs de la patagonie.
Aujourd'hui, nous avons passé les 3500km et eu notre premier jour de pluie. Nous avons roulé pendant 50 km sous la pluie avant d'affronter le vent terrible de Bariloche pendant 30 km. Des bourrasques vraiment impressionnantes à défèrer les chevaux.
Nous allons passé le nouvel an ici et j'en profite pour vous souhaitez une bonne année 2008.

mardi 1 janvier 2008

Photos

Un asado (barbecue) pour Noël, une maniére un peu différente de vivre cette fête que nous avons passé avec la famille qui nous loue une chambre avec cuisine et salon. Hier, il faisait 32 degrés, que calor, il fallait au bord du lac pour avoir un peu de fraîcheur. Le vent était trés fort et chaud. Mais noël sans neige ne serait pas noël, alors nous regardant au dessus du lac Villarica, la neige sur le volcan éponyme, toujours en activité, qui laisse échapper son panache de fumée. On vous laisse imaginer le paysage, le tout dans une ville avec des maisons en bois trés colorées.
Nous avons mis les vélos au repos à cause d'une chute que j'ai fait dans une descente d'un chemin recouvert de cailloux. Le gant n'a pas résisté et les gravillons m'ont entaillé profondément la paume de la main droite.
Avoir une infirmiére comme coéquipiére s'avére trés utile (c'est beaucoup mieux qu'EUROPE assistance, je recommande aux cyclistes de le prévoir dans leur check-list) et je bénèficie de soins de haute qualité.
Tout cela nous a empêché de nous baigner dans des termes chauds dans la verdure.
J'espére pouvoir reprendre le voyage demain si je ne suis pas trop handicapé sur mes appuis au niveau de la poignée.
Notre prochaine destination sera de voir les lacs coté argentin donc retraverser la cordilliére mais le col est beaucoup moins haut( environ 1300m).

Nous sommes de nouveau au CHILI. Aprés un passage difficile de la cordilliére des Andes car au troisiéme jour d'ascension, au bout de 20 kms, nous avons fait du stop pour ne pas mettre notre vie en péril à cause d'un vent violent. Les rafales nous projetaient sur les bas-côtés, heureusement stabilisés et parfois au milieu de la route. Ce qui est particuliérement dangereux avec un trafic trés important de camions et de bus. Ne voulant pas avoir un petit sanctuaire sur le bord d'une route Argentine avec notre nom dessus, comme cela se pratique dans ces pays, c'est avec regret que nous avons renoncé à poursuivre dans un paysage tellement magnifique.
Le lendemain, arcboutés sur nos machines contre le vent et une montée difficile vers le col qui passe au pied de l'Aconcagua (6950 m), nous avons eu un passage de douanes chilienne musclé sur nos vélos avec les chiens pour la drogue et un appareil pour detecter si le cadre du vélo de Véro n'était pas plein de produits.
Aprés, ce fut le bonheur de dévaler la descente vertigineuse de Portillo, station de ski chic du Chili, en doublant les camions dans les lacets.
Nous sommes à Valparaiso, classé patrimoine de l´humanité et ce port le mérite, avec ses maisons colorées et ses palais, pour certains délabrés, mais un vrai régal architectural. Donc une ville à voir absolument avec ses "ascensors" pour monter sur la colline.
Nous poursuivre notre périple vers le sud en longeant la côte du pacifique.

Nous sommes dans la région du vin, les meilleurs du monde selon les argentins. Ces derniers sont assez expansifs et font la fête avec la musique à donf. Ce qui donne des nuits trés agitées dans les campings.
Contrairement au nord du Chili, on trouve de la viande en abondance et pour un prix ridicule.
Par contre, pour des informations sur les distances ou les routes, c'est toujours plus ou moins, donc du simple au triple.
La chaleur est toujours présente 45 degrés, mais c'est seulement le printemps.
Bientôt nous allons retraverser la cordilliere pour retrouver le Chili.

La bonne nouvelle, nous sommes toujours vivants aprés 1500 kms et nous avons passé la frontiére argentine depuis une semaine. On a quitté à regret le Chili où le contact avec la population a étè trés riche. Nous avons vécu à leur contact et pu observer un mode de vie qui est une véritable remontée dans le temps. L'influence de la religion catho est omniprésente même dans les relations au quotidien.
Au nord du chili, ce sont les déserts qui dominent. A l'intérieur de ceux-ci, il y en a un encore plus désertique, celui d'ATACAMA ou l'on trouve des flamands roses dans le salar. Mais il y fait froid la nuit et le matin à 8H on se géle sur les vélos avant de fondre l'aprés-midi sous 40 degrés. Dans cette région, on a apprécié particuliérement le phénoméne des geysers de EL TATIO à 4300m. Vraiment superbe mais avec -12 à 6h du mat.
Dans ce nord, nous avons dormi dans des lieux assez originaux tels qu'une usine de borax, à coté des églises, chez une curé (difficile d'échapper aux cathos), dans un local prêté par la douane.
Le passage vers l'Argentine, nous l'avons fait par le biais d'un camion vide que nous avons trouvé à la douane de SAN PEDRO D'ATACAMA car le bus était complet et qu'il est trés difficile de faire le trajet sans possibilité de ravitaillement pendant 250 kms avec une montée de 40 kms pour frôler les 5000 m et continuer à 4000-4500 m. Notre chauffeur ROBERTO, nous arrête pour voir la Laguna Negro et le salar de Salinas Grande, cette immensité de sel. Ensuite une descente exceptionnelle vers PURMAMARCA avec des montagnes jaunes , vertes , rouges et roses ( ce n'est pas l'effet de la coca que seul notre chauffeur mâche pendant tout le trajet, arrosé de vodka. Il s'arrête à un sanctuaire pour déposer un litre de vin en honneur de la PACHAMAMA)
Aprés avoir vécu plus d'un mois sans une goutte de pluie, nous avons eu 2 gros orage en Argentine. Les températures ne baissent pas, toujours autour de 40. La verdure contraste avec le nord désertique du CHILI.
La cohabitation avec ma co-équipière se passe merveilleusement bien. Elle est en permanence optimiste et positive tout. Elle est de bonne humeur dés le lever. Un modèle dans le genre.
En clair que du bonheur.

Aprés beaucoup de recherche dans SANTIAGO, nous avons trouvé les vélos que nous voulions mais avec une taille legérement supérieure car ils ont peu de stock, pourtant il y a une rue de magasins de vélos. Notre choix s´est porté sur un Trek 4300 , modéle simple mais nous n´avons pas échappé à la fourche télescopique.
Demain nous allons rejoindre ARICA au nord du Chili en 28 heures de bus. Le reve.